Page 11 - L’AÉROPOSTALE D’AMÉRIQUE DU SUD
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                      La première traversée  de l’Atlantique
                  Sud, d’est en ouest, ce sont les Portugais
                  qui  sont  à  l’honneur.  Le  capitaine
                  Sacadura  Cabral  était  le  pilote  et  le
                  capitaine  Gago  Coutinho  le  navigateur.
                  L’aventure  incroyable  commence  le  30
                  mars 1922, et se termine le 17 juin à Rio
                  de     Janeiro.http://aafpn.manaia.fr/wp-content/uploads/2012/05/1-
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                  Bien qu’il leur ait fallu plus de deux mois pour effectuer la traversée de
                  l’Atlantique Sud, la durée de vol effective n’a été que de 62 heures et 26
                  minutes : à leur arrivée, les capitaines Cabral et Coutinho avaient couvert
                  8 383 milles nautiques en faisant huit escales, à bord de trois hydravions
                  différents (Lusitânia, Pátria et Santa Cruz).


                  En France comme les pays belligérants de la Première Guerre mondiale
                  14-18  l'aviation  marchande  était  née  par  l'important  développement
                  qu'avait  connu  l'aéronautique  militaire.  L'aviation  devient  une  des
                  révolutions industrielles du XXe siècle.


                  L’aviation ne peut en effet réussir que si les aviateurs sont expérimentés
                  par une longue expérience des vols ; le facteur humain est essentiel et
                  déterminant.

                  La guerre de 14-18 a façonné des braves pilotes de chasse.


                  En  Amérique  du  Sud,  l'aviation  était  à  ces  balbutiements.  Une  grande
                  rivalité existait entre l'hydravion et l'avion à ses débuts.

                  L'hydravion  pouvant  amerrir  en  mer,  alors  que
                  l’avion précisait d'une piste atterrissage quasiment
                  inexistante  à  cette  époque.  Les  hydravions  ne
                  jouissaient  pas  de  tous  les  avantages,  il  est  plus
                  lent, plus lourd donc plus couteux. Avec l’avion, on
                  peut,  au  sol,  choisir  des  points  d’atterrissage  de
                  fortune  en  cas  de  pépin,  en  mer  cela  est  plus
                  délicat.Natal par sa situation stratégique était pour
                  les  puissances  militaires  un  enjeu  important  et
                  deviendra, dans les années 1927 à 1933, la « tête
                  de ligne » de l´Aéropostale.Ensuite, les Allemands,
                  les Italiens, les Américains se firent avec les raids à
                  partir de cette ville, une concurrence acharnée pour
                  l'exploitation  commerciale  et  militaire  des  liaisons
                  aériennes en Amérique du Sud.

                                                                   Construction de l’aéroport de «Parnamirim » Source- Rampa
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