Page 142 - L’AÉROPOSTALE D’AMÉRIQUE DU SUD
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Il retournera en France le 1er février 1931, sur le
paquebot de S. S. Alsina « Société Générale des
Transports Maritimes » et ne reviendra jamais en Amérique
du Sud.
En fin de compte, il restera à la société Aéropostale
seulement 15 mois et ne reviendra jamais en Amérique du
Sud.
Dans ses livres, en particulier Courrier du Sud (1929), Vol de nuit (1931),
Terre des Hommes (1939) il évoquera ses vols en Amérique du Sud.
En 1943, son œuvre illustrée le Petit Prince remporte un succès mondial, en
2015, un film fut réalisé.
Plusieurs personnes de Natal ont témoigné de son passage à Natal, et
même un individu prétend qu'il a été consulté ses livres dans sa
bibliothèque.
Pery Lamartine de Faria (EPIC à Ares, 1995, p. 65) et Nilo Pereira (qui
est l'auteur de l'article " Saint-Exupéry s'est réuni à Natal", (Tribuna do
Norte, p. 3, Notebook dimanche 14/04/1985) a cité dans des articles
publiés, des témoignages oculaires de la présence d’Exupéry à Natal.
Selon Pery, ce qui entrave les recherches est le fait que dans les années
20, les pilotes français et brésiliens n’enregistraient pas leurs vols.
« Le champ d'aviation de « Parnamirim » à Natal, qui appartenait à
l'Aéropostale, n’a laissé aucun document sur les atterrissages d'avions à
cet endroit », a déclaré l'écrivain Pery.
http://www.dhnet.org.br/direitos/militantes/luizgonzagacortez/cortez_03_exupery_em_natal.htm
Ce qui est certain, c’est que la ville de Natal a su rendre hommage à notre
illustre écrivain en ayant baptisé une rue de son nom.
Saint-Exupéry parle de l'arbre africain baobab dans Le petit prince ce livre
que tout le monde devrait avoir lu, contient une parabole qui dit exactement
ceci « arrachons les mauvaises herbes avant qu'elles deviennent des
baobabs qui pourraient faire exploser la planète »
Le plus grand baobab planté au Brésil se trouve à depuis 1877 a « Nísia
Floresta » aux environs de Natal.
Ce n'est pas la source d'inspiration du poète. Lorsqu'il survolait les
paysages en Afrique, il en a aperçu des milliers. C’est dommage qu’il n’ait
pas évoqué la beauté de sa fleur.