Page 224 - L’AÉROPOSTALE D’AMÉRIQUE DU SUD
P. 224
224
Dans d'autres endroits sont défrichés en cas de secours, d'urgence des
pistes d'atterrissage de dégagements.
En Amérique du Sud, 19 aéroplaces (avions et hydravions) sont dotées
chacune d'un hangar métallique de vingt-six mètres sur trente, de bâtiments pour
le personnel, d'ateliers de réparation, de groupe électrogène pour l'alimentation
des postes de TSF (ondes courtes et longues) et le balisage de nuit.
Une tour de TSF de 15 mètres de hauteur a été installée dans une trentaine
d'aérodromes en comptant les bases d'hydravions. Ces tours assurent la liaison
avec les postes voisins et le plus important avec les avions munis de TSF et des
avisos qui permettent de diriger ces appareils par radiogoniométrie. Trente-six
agences commerciales sont ouvertes, dont le siège social à Paris.
L’Aéropostale est la plus longue compagnie aérienne du monde avec un réseau de 17
420 km.
Ses infrastructures vont lui donner une dimension internationale de taille. Dès 1927,
c’est une véritable toile que tisse l’Aéropostale sur les terres sud-américaines.
La puissance des liaisons radios de Paris est devenue impressionnante, les
transmissions sur grandes ondes atteignant une portée de 7 000 kilomètres.
L'emploi de la T.S.F., d'abord limitées aux escales, pour transmettre les
renseignements météorologiques et l'annonce des arrivées et des départs, s'était
peu à peu adapté aux progrès techniques.
Les avions en vol communiquèrent, grâce à leurs postes radio de bord. Bientôt,
ils reçurent les relèvements radiogoniométriques, susceptibles de les guider.
Aucune ligne aérienne ne pouvait, alors, dans le monde, soutenir la comparaison
avec l'Aéropostale.